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Les voyages de Fanny
13 décembre 2010

Bangkok

D18- Après une matinée de repos et quelques achats bijou à l’aéroport, je quitte Rangoon pour Bangkok. Pour ma sœur, un beau saphir, de l’or, deux minuscules diamants. Je me rends compte que j’ai payé la mienne trop cher. De toutes façons, quoi que l’on fasse, dans ces pays, on se fait toujours avoir à un moment ou à un autre. On vous donne, on vous prend, on vous balaie. Il faut plier, comme le roseau. C’est un prix à payer.

A Bangkok, je retrouve les machines à carte visa, les trottoirs roulants, la climatisation. Retour vers l’occident. Il y a peu de différence entre Bangkok et Paris. Je transpire, accompagnée d’une odeur de fromage qui ne me quitte pas. Je ne sais pas encore que cette effrayante odeur est dégagée par mon ombrelle. Je me demande encore maintenant si elle n’a pas été teinte à l’aide d’excréments, elle en a également la couleur. Pour l’instant, je me plains de la fatigue, de n’avoir pas un tee-shirt propre. La langueur me colle aux talons.

Dans la ville toujours embouteillée, train, bus et voitures forment un flot lumineux continu. Il fait moite. Quel soulagement d’avoir quitté la Birmanie ! Terrible pays pour les voyageurs. Mais comment ne pas regretter tous ces sourires, cet émerveillement de tous les instants. Assise sur une natte, devant la gare de Bangkok, je mange une noddles soup et des brochettes de foie et taille une petite bavette avec deux gentilles femmes. Je me sens horriblement sale. J’ai envie de me plonger dans l’océan et d’y mettre toutes mes affaires en même temps.

Un autre voyage de nuit, dans un train thaïlandais cette fois. Pas une couchette n’est  disponible. Oh, vivement demain ! Le train glisse doucement sur ses rails en ronronnant, des hôtesses vêtues de bleu ramènent des boissons, des petits pains, puis des couvertures. L’air est conditionné. Changement de monde. Je réalise que la Birmanie est vraiment très, très loin.

On me conduit dans un hôtel dans l’attente du bateau pour Ko Tao. Pas besoin de penser. Même sans dormir, je me repose déjà.

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